FOUTAGE DE GUEULE PERMANENT
Une fois de plus l'ex-avocat SARKO feint d'ignorer ce principe de base du droit : les lois ne peuvent pas être rétroactives :
"Soutenu par le gouvernement, le Nouveau Centre a déposé une proposition de loi lui permettant de toucher des subventions publiques, dont il était privé depuis ses résultats insuffisants aux législatives. PS et MoDem y voient un remerciement de l'UMP pour services rendus."
Je mettrais plus bas des extraits d'articles explicitant ce hold-up politico-financier !
C'est un peu comme si l'on décidait que les drops ne valant plus qu'un seul point mais les essais dix points, la France était définitivement proclamée vainqueuse de la coupe du monde de rugby 2007 !
Le gouvernement a décidé mercredi d'inscrire en urgence à l'Assemblée nationale ce texte ouvrant droit à la formation centriste d’Hervé Morin au financement public des partis politiques. Un copieux pactole de 80 millions d’euros distribué chaque année depuis une loi de mars 1988.
Aux législatives de juin, le NC, parti rallié à l'UMP, n'avait en effet pas rempli les deux conditions nécessaires pour bénéficier du financement public : avoir obtenu 1% des suffrages exprimés et présenté des candidats dans au moins 50 circonscriptions. Le ministre de la Défense Hervé Morin, patron de la formation centriste, avait alors reconnu qu'il avait été contraint d'inscrire plusieurs de ses proches et de ses collaborateurs sur les listes du parti. Des arrangements de dernière minute qui avaient permis au NC d'aligner 84 candidats.
Bayrou : « Le salaire de la trahison »
La proposition de loi, qui doit être débattue mercredi dans l'hémicycle, en tire les leçons en prévoyant que les formations politiques qui disposent de 15 députés élus pourront désormais accéder au financement public des partis politiques.
« Il s'agit d'une manœuvre destinée à nuire à François Bayrou » et « à faire exister un peu artificiellement un parti qui n'a de centriste que le nom », s'est insurgé le porte-parole des députés PS, André Vallini, indiquant que le PS voterait contre. François Bayrou, qui entend saisir le Conseil constitutionnel, a lui aussi dénoncé une proposition de loi qui constitue « le salaire de la trahison » de ses anciens amis ralliés à l'UMP.